
Je suis là. Les pieds dans
l’eau à moitié submergés.
Et des crabes morts à deux pas.
Ce sont les tristesses des pluies
qui ne tombent plus.
Des creux de sable aux saillies savonneuses.
Et le vent dans les cheveux.
Puis il y a les mouettes qui ont faim,
les crustacés ne suffisent pas.
Il leur faut le monde, les mers, les deltas. Qu’aucuns
n’aient de limites. Des bleus qui s’étendent,
des bleus géants.
Comme tes mains
quand elles se posent sur mes hanches.