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septembre 2021

Ateliers

Le corps en tant qu’objet poétique et politique / 1

30 septembre 2021

Un atelier d’écriture où vous pourrez libérer votre parole en abordant l’écriture comme on partirait à la rencontre de soi. Entre outils pratiques et lâcher-prise, partez à la rencontre de votre matière créative.

Pieterke Mol est une autrice bruxelloise diplômée en photographie à l’ESA Le 75. Son désir étant d’exprimer par tous les moyens ce qui se trouve au-dedans, elle crée des poèmes et publie en 2020 le roman Ça va n’aller, nominé lors du prix Rossel de la même année. À côté de son podcast Gueules de bois, qu’elle diffuse sur radio Panik une fois par mois, Pieterke travaille actuellement sur son prochain roman.

Marie Darah : artiste pluridisciplinaire : chanteur‧euse, comédien‧ne, autrice, slameur‧euse, danseur‧euse. Genderfluid. Végan‧e. Ielle a édité chez maelstrÖm, un Bookleg entre conte et Slam, intitulé Depuis que tu n’as pas tiré, dans la collection Bruxelles se conte. En parallèle à ses activités artistiques, c’est en questionnant les notions d’équité et d’ouverture d’esprit qu’ielle trouve un semblant d’équilibre pour réussir à avancer et inventer son chemin, ielle qui se constate au milieu d’un rond-point d’intersectionnalité.

Toutes les infos sur le site Les midis de la poésie

Les photos poèmes

Alors.

22 septembre 2021

J’ai la peur aux tripes quand je te pense tout près, mais que tu n’es pas là. Pour me faire croire à l’amour quand tu peux te passer de moi. C’est quoi l’amour ? C’est quoi la liberté ? Peut-on aimer sans s’attacher ? Peut-on aimer sans dépendre ? Quand je t’aime et que je te le dis tout bas. Je t’aime. Timidité des coins de tables. J’ai peur du mot. Je sens la pression, prison, torsion. En dessous du cœur. Dans le plexus. Prison des sentiments. Porte fermée aux visiteurs. Autorisation de visite les 3emes mercredi du moi. Préparez sécurité, portes blindées et passes droit. Je tord le cœur de mes appréhensions. Je vis la chute avant l’abandon. C’est comme une longue balade, mais verticale. Je me vois tomber. Je te vois me regarder. Personne pour nous rattraper. Et quand je m’enfonce. Les yeux secs d’amertume. J’entends le chant des oiseaux qui disent la brume. Gouttelettes de condensation. Au bout de cils trop long pour pleurer. C’est l’eau chaude des poitrines serrées. Je te dis adieu du haut de mon fond. Je te le dis avant que tu me quittes. Et si tu n’avais pas l’intention de me quitter. Alors. Alors. Je te dis de me dire au plus vite la place que j’ai en toi. Je te dis de me dire au plus vite la voix qui résonne en toi. Celle qui te dit ce que tu attends de moi. Avant que le silence ne me brise les vertèbres et me foule le ventre. J’ai l’estomac en feu et tes mains sur ma nuque.

Gueules de bois

Travail 2.1 – Norah

20 septembre 2021

Norah et moi sommes amies. Alors que nous discutions du podcast et de la prochaine série que j’allais aborder, elle m’a proposé de choisir comme thème, comme addiction, le Travail et de la prendre comme première intervenante dépendante au travail. Avec Norah nous parlons de ses réactions physiques proches du burnout, de son regard de petite fille au sein d’une famille ultra performante, de sa grand-mère qui portait toujours des collants, des bons souvenirs du travail fini et du jour où elle s’est retrouvée coincée avec son patron dans sa voiture..