
Parfois quand mon esprit se calme. Que le soleil s’éteint et que la nuit monte. Je songe quelques instants. Tel le temps qui passe et ne s’attarde pas. Je songe accoudée. Les mains sur les yeux. Je sens les larmes se sécher sous mes paumes. Le souffle qui reprend possession et le corps qui me revient et me donne sens. Les armes qui m’étaient destinées sont dissoutes. Je n’ai plus qu’à songer.
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