
J’ai soif. Quand je te regarde. C’est l’abîme qui me saute aux yeux. De grands marécages. Avides marécages. Et leurs étangs bleus. Tu ne comprends pas ce que je dis n’est-ce pas. Ce sont les mots du coeur. Ceux qui sortent tous seuls. Sans qu’on ne les filtre. Ils sont purs de pensées. Purs de jugements. D’ailleurs. Te souviens-tu des eaux turquoises. Celles où tu te baignais autrefois. Elles te rattrapent aujourd’hui. Et tu chavires. Tu chavires.
peinture: Allal Karim
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