
Et si je n’étais pas partie. Ce jour-là. Ce jour froid. Ton peignoir plume. Et les nuits qui écument. Le rouge de tes lèvres sur ma joue et ton parfum des jours d’hiver. Ce jour-là. Je n’ai plus existé. Souffle éteint, souffle aspiré. J’ai beaucoup pleuré tu sais. Sur mes yeux, la mémoire de ceux qui ne sont plus et que mes mots ne suffisent pas à commémorer. C’est la tristesse des lendemains. Des textes sans refrains. Et la vie qui continue.
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