
Obsession de toi. Obsession de tes yeux de tes mains de tes cheveux. Obsession de toi. Obsession de moi. Quand tu me caresses. Tes yeux. Quand tu me regardes. Obsession de toi. Obsession de moi. Et quand tu me prends, je te regarde. Oui je te regarde. Et je t’aime à l’infini. Pour toujours. Je me donne à toi sincèrement. Totalement. Je suis à toi. Obsession. Obsession de toi. J’ai envie de toi. Je te veux toi. Encore. Que je t’appelle. Que tu m’appelles. Dans tes bras. Ton sourire. Tes gestes. Nos ébats.
Puis. Le lendemain. Plus rien. Tout s’est éteint. Et je ne suis plus. Dans tes yeux. Je ne suis plus. J’ai disparu. Pourtant j’étais bien là la veille. Et je t’aimais. Et je t’aimais encore. Je ne te connais pas pourtant. Mais à ce moment-là. J’étais à toi toute entière. Et ce matin et bien. Ce matin. Je ne suis plus rien. Je n’existe plus. Je tombe lentement. Suspendue dans le vide en attente de mon devenir. Tout dépend de toi. De moi. Non de toi. Tout dépend de toi. Soit je meurs. Soit je meurs. Dans les deux cas je ne suis plus. Car je sais que si tu me choisis, je tombe aussi. Dépendance de tes yeux. Dépendance de ton estime. Dépendance de tes mots. De tes caresses, de ta poitrine. Dépendance des fin fonds. Où plus rien n’a d’importance. Où plus rien n’a d’existence. Que ta voix, que tes mots, que tes mains. Alors demain je ne suis plus. Que l’attente de ton souffle. Et mes cellules en suspension.
Photo : M. Allal
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